La Poissonnerie 2016

une 'one-shot' exposition !

Ouverture des portes à 20H00
Séance à 21H18 précises

Dans l'urgence de la performance, un fragile équilibre se crée en mixant vidéo peinture et musique.
Un film est projeté sur un écran translucide tendu sur un cadre (3m x 2m). Derrière cet écran, le plasticien révèle ou dissimule certaines parties de l'image projetée avec ses pinceaux tandis que « Drug Opera », le groupe improvise un rock violent et halluciné.

Avec:

Cristiano Carpanini: guimbardes, trompette et fifres
Pierre Lamberti: cordes, vidéos, etc…
Thomas Lippens: batterie, percussions, etc…
Pierre Henri Mandine: guitare, basse, etc...
Jean Francois Marc: pinceaux, rouleaux, chiffons et vidéos.
Thierry Tannières : guitare, voix, etc...
Samy Zelaci: cordes, vents, etc…
visuel: Bastien Lmberti

Le programme:

Un documentaire animalier: "Near death experience for a bumble bee"
Un film d'animation: "Les 3 petits cochons... résistent aux expulsions"
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Le grand film: « DRUG OPERA »

Le sténopé se résume à une  simple boîte percée d’un minuscule  trou d’épingle qui lui seul, laisse entrer la lumière.  À l’intérieur de la boîte, sur la surface opposée au trou vient se projeter l’image de la réalité extérieure. C’est cette image qui s’inscrit sur le support  sensible du film argentique.
Photographier au sténopé est un processus lent - la durée  d’exposition  varie  de quelques dizaines de secondes à plus d’une heure, selon l’intensité lumineuse. C’est cette longue temporalité qui  donne corps à l’image, qui lui offre ce rendu esthétique particulier : les matières s’étirent, les contours s’adoucissent, une texture douce semble effleurer les choses et donnent aux  images une  impression d’irréel, d’apesanteur.
Photographier au sténopé induit un autre rapport au temps, à  l’environnement,  à  soi-même.  Il oblige à se poser, à lire les lignes, la lumière  et ses nuances, ouvrant sur une dimension contemplative.
La photographie au sténopé replace le photographe au cœur du temps qui passe.
Chaque image réalisée est le résultat d’un lien profond et intime avec le temps dans la lumière de l’aube.
Cette exposition est l'aboutissement du travail mené sur l'année 2015/2016. Les participants ont travaillé sur une thématique commune : Marseille, l'aube en sténopé. Par petits groupes au lever du jour, équipés de ces étranges boîtes noires fixées sur des trépieds photographiques, ils ont arpenté les rivages, les sites et les chemins de la ville...

Marion Mascle,  Laurent Marcellin, Gilbert Guais, Naceira Yezza, Kheira Medaffeur, Aicha Mohand, Frédéric La Violette, Isabelle Bajcer, Suzanne Frédéric et Xavier Vanlaere.

du 16 au 26 novembre 2016

Manon Avram a rassemblé douze jeunes femmes venues de différents pays du monde et collaboré avec trois danseurs marseillais pour questionner la notion de déplacement : que faire de ses origines, en arrivant dans un pays dont la culture, la langue… sont très différentes ?    
Fruit de ce travail, une installation photographique qui se pose comme le reflet d’un regard singulier, celui d’un danseur aveugle qui nous donne à regarder ce qu’il ne voit pas et d’une chorégraphe photographe.

Conception Pierre Audouard et Manon Avram
En collaboration avec Bertrand Lombard, El Hadi Guidoum
Avec Jilan, Fjolla, Marwa, Ellen, Nouriati, Fatou, Lara, Shaïma, Riab, Mahira, Danielle et Noura
Photos © Manon Avram

Collectif ko.com
Écouter par les yeux d'un autre / création participative 2016-2017
Entrée libre

Jeu de Contrée Marseille / Une production L'Officina & La Poissonnerie Conception graphique : Daveed / 500 exemplaires numérotés / Imprimé à Marseille par La Platine / 10 euros.

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