La Poissonnerie 2013

Dans la première monographie de Gilles Benistri, Textures du jour, publié par les éditions Archétype en octobre 2012, le texte écrit par Emmanuel Loi commence comme ça :

Les personnages peints par Gilles Benistri présentent des particularités qui les rapportent à un monde désabusé et enchanteur tout à la fois : ils sont éminemment mis en scène, portent des costumes, se font acteurs de leur propre vie. Ils jouent à être le sujet et de quelqu’un qui les peint. Sans se sentir otages ou spécifiquement dépendants d’une histoire ou d’une association d’images, ils vont leur train.

Gilles Benistri dévoile à La Poissonnerie 3 grands formats (huile /toile) qu’il n’a jamais exposé - certains figurent dans Textures du jour – et 2 petits formats.

Gilles Benistri signera Textures du jour - exemplaires en tirage de tête numérotés et accompagnés d’une lithographie de l’artiste - à l’occasion du vernissage.

…Well you can tear a plane in the falling rain
I drive rolls royce 'cos it's good for my voice
But you won't fool the children of the revolution…

Dans les paroles surréalistiquement fumeuses de children of the revolution (1972), Marc Bolan  nous délivre sa version de la société du spectacle : les enfants de la révolution ne sont pas dupes, on ne les roulera pas dans la farine…
Chuck, Jimi, Syd, Kurt et les autres, ont-ils réussi leur vie pour autant ? Peu importe, ils ont laissé derrière eux des traces indélébiles… It’s better to burn out than to fade away, chante à l’envi le vieux Young.
Laurent Burla représente ces enfants du rock en pleine jeunesse, des adolescents aux yeux pétillants, pleins de vie, pas encore les icônes des générations suivantes, vides ou sans futur, mais il révèle aussi leur part d’ombre dans le rictus naissant ou le regard perché par-delà les étoiles qui laissent présager les orages à venir… Laurent Burla, artiste expressionniste et pop à la fois, sonde les visages de ses modèles et en révèle l’intériorité intime.

22 petits formats (30x30cm et 41x33cm) acrylique sur carton toilé
1 grand format acrylique sur toile

La Poissonnerie présente cent huit peintures de Karin Weeder. Des petits et des grands formats peints à l'acrylique sur toile et sur carton entoilé. Cent/sans/sens dévoile un monde onirique qui aborde parfois les thèmes chers à Tim Burton ou à Jacques Rouxel, le créateur des Shadoks...
Karin Weeder est née à Rotterdam en 1969 et vit depuis 1990 à Marseille où elle partage son temps entre peinture et musique.

HOLYWOODOO

 … Avant la surprise, un livre : Extreme Canvas, Hand-painted movie posters from Ghana. L’auteur, un dénommé Wolf le 3ème, semblait avoir passé les 20 dernières années à collecter des affiches originales de cinéma peintes sur de vieux sacs de farine de blé. Ces pures merveilles furent un temps clouées sur les façades écaillées des multiples cinémas du Ghana avant de finir exposées sur du papier glacé américain, mais la crise mondiale avait eu raison de la production cinématographique locale. Néanmoins, étant donné la multitude des posters compilés dans ce catalogue, les murs d’Accra, la capitale du Ghana, devait forcément en supporter encore aujourd’hui, et la décision fut prise de partir à la recherche de ces trésors enfouis.
Ces artistes peintres d’un genre inédit travaillent rarement à partir de documents photographiques. Leur capacité de récupération tient ici plus du détournement artistique et ce qui ne devrait être qu’un objet publicitaire placardé dans une rue de quartier devient une œuvre à part entière. Ces peintures donnent lieu à des réinterprétations personnelles extraordinaires, mêlant à l’infini l’iconographie de centaines de films et les portraits étranges, souvent peu réalistes, de stars célébrissimes.
Ces déclinaisons des codes occidentaux à travers le prisme de la culture africaine proposent de multiples lectures dans des jeux de miroirs cinématographiques revisités. D’une composition toujours simple mais efficace, ces affiches peintes à la main sur de vieux sacs de farine de blé nous renvoient vers la part la plus mystérieuse de nos anciennes superstitions. Dégagées de toute prétention artistique, leur unique fonction est d’attirer le spectateur, le client. C’est la puissance de l’imaginaire voodoo qui se télescope avec la réalité marchande dans une débauche éclatante de laque glycéro industrielle…

Pascal Saumade pour la Pop Galerie – août 2002

Book : HOLYWOODOO 2

La manière de représenter compte autant que ce qui est représenté. Dans mes dessins grattés, il y a ce que je représente "un homme qui marche" ou "un trognon de pomme" c'est l'idée du temps qui passe et comment le représenter: en arrachant de la matière, le papier gratté, le blanc de la peluche du papier, le plaisir de la matière. La confrontation entre la sensualité et la raison. Trouver une direction sur un fil, pour arriver à donner à voir avec sensibilité... exciter la curiosité de l'œil.
Mais dans la manière, il y a aussi l'idée du faire, du temps qui passe... La longue accumulation de points arrachés au papier n'est pas seulement là pour donner de la nuance dans le modelé des dessins, elle est aussi là pour essayer de retenir du temps. Faire apparaitre dans la durée une image...la répétition...ça à aussi à voir avec l'artisanat...

Olivier HUARD vit et travaille à Marseille.
Peintre autodidacte né en 1969, Olivier Huard développe un travail singulier depuis plus de quinze ans.
Après des études d’économie et grâce à des rencontres décisives (l’atelier d’Alain DIOT à Saint Maximin, l’art rupestre découvert grâce à un grand-père archéologue et des résidences d’artistes au Japon…), l’artiste n’a de cesse d’approfondir son  vocabulaire plastique et d’inscrire dans la durée du faire, sa façon.

Pour cette 4éme exposition à La Poissonnerie, le collectif Hors Série dirigé par le photographe Xavier Vanlaere propose un  travail sur « la lumière de Marseille ». Mais ici point de ciel pur éclatant, de soleil au zénith ou de coucher de soleil flamboyant. C’est au contraire aux premières lueurs matinales, par des temps gris, pluvieux ou orageux que les photographes composent avec les lignes et les volumes, les ombres et les silhouettes.
Par petites touches et dans un esprit contemplatif, ils revisitent l’univers urbain de la cité et nous offrent en noir et blanc, une vision inhabituelle et poétique de Marseille.

Un jour gris pluie  / Tiré à 120 exemplaires. 10 €
Livre édité par TOPOLINO – avril 2013
Collection dirigée par Martine Montégrandi
Conception : Florence Rougny
Imprimé par l’atelier TCHIKEBE pour la couverture en sérigraphie et AZUR OFSET pour le livret intérieur.

Les membres du collectif Hors Série : Aicha Mohand, Naceira Yezza, Donato Biondi, Didier Leclerc, Eric Desruisseaux, Siham Rakik, Isaac Mazouz, Jean Louis Amar, Jonathan Leprince et Xavier Vanlaere.

La Poissonnerie présente jusqu'au 30 juillet

Guillaume Sport Lukce et Antonin Fisherman

Étudiants en fin d'études dans leur école d'art respective - l'un à Bruxelles, l'autre à Lyon – Guillaume Sport Lukce & Antonin Fisherman reviennent un an plus tard à La Poissonnerie, clôturer la saison avec l’installation 'Don't miss this great business opportunity'.

Guillaume SL montre les dessins réalisés en direct pendant son travail téléphonique pour une société de marketing à Bruxelles. Les légendes qui les soulignent sont parfois issues des échanges avec ses interlocuteurs, parfois non... une courte vidéo en plan fixe, mais non dénuée d’humour, explicitant le processus. Une centaine de dessins épinglés au mur... et réunis dans 'travail', un ouvrage - qui compile la totalité de ses travaux pendant cette période d’outil de production - relié et cousu à la main (4 exemplaires)
Guillaume montre aussi l'affiche 'salaire' gravée - en sautant de façon régulière et obstinée sur le papier et la matrice réunis - au son des classiques du steady beat jamaïcain. Pakito Bolino, Rabelais…why not.

Antonin a installé une structure qui supporte horizontalement trois portières de Peugeot 409 récupérées dans une casse automobile sur lesquelles il a gravé une phrase relative à l'événement tragique qui a changé sa vie... On pense à Bacquié mais c'est Antonin... Trois photographies en noir et blanc énigmatiques et aquatiques - grands formats tirés sur aluminium - dévoilent sa passion (il  y consacre une partie de ses séjours à Marseille) pour la pêche, les poissons, la façon de les cuisiner et de les consommer... vision intime.

Guillaume & Antonin présentent le n°1 du magazine PSHIT - le n° zéro étant paru l'été dernier - un opus collectif réunissant le talent de 20 jeunes artistes, graphistes, écrivains dans leurs twenties...

Latest : lecture de PSHIT jeudi 11 juillet à 20.00 !

Dans la musique, tout le monde fait des "covers" … mais en principe, elles sont musicales … ici, elles sont visuelles. Une certaine nostalgie d’une époque où les pochettes n’étaient pas de simples emballages, un besoin quasi-viscéral de tout tourner en dérision … bref, Kino covers the covers !  affirme Kino Frontera, avethesounder, humoriste émérite et incontournable de RockonMars.
Vernis pas sage, le samedi 07 septembre à partir de 19 heures avec Kino & ses amis.
programme du Sound of Nowhere round two : http://avethesound.wordpress.com/

vernissage et signature du livre « Vaudoo » édité par Le Dernier Cri
samedi 14 septembre à partir de 19h00.

Postic, créatrice d’univers

On croit voir deux sacs pulmonaires. Et cette outre molle : un cœur attendant de se remettre à battre ? Un foie gagné par une putréfaction insidieuse qui le corrompt cellule par cellule ? Des nœuds de viscères se contorsionnent, comme s’ils refusaient la dissolution, l’anéantissement. La mort en marche, alors, dans son travail opiniâtre ? Peut-être. Mais on sait aussi que de la mort renait la vie, que, de la pourriture organique des efflorescences peuvent jaillir, proliférer en massifs floraux arborescents, toutes tiges dressées vers le ciel, toutes feuilles à l’écoute du vent, toutes graines prêtent à éclore, pour continuer le cycle. Car à bien y regarder... Cet opercule ogivale, là, en bas d’une masse organique prête à frémir, n’est-ce pas un sexe de femme en attente d’ensemencement ? Et ce crâne ironiquement couronné, ne nous ricane-t-il pas «  mort, où est ta victoire » puisque le corps écorché qu’il surmonte bouillonne déjà de sucs en effervescence ? Là encore, dans les contorsions de ce mandala sauvage, deux bébés, une fille, un garçon se cachent, encore mal dégrossis, non libérés, mais qu’on devine prêt à déchirer la membrane placentaire pour se lancer à l’assaut d’un monde renaissant. Quand à cette créature crocodilienne qui pourrait tout aussi bien être une buche abandonnée aux éléments, un rocher rugueux craché par un volcan, que porte-elle drapé sur ses reins ? Une nuée d’étoiles ! – portes ouvertes sur l’infini du cosmos. Ainsi chez Postic, est-il vain de vouloir sérier, classifier, étiqueter : l’humain, l’animal, le végétal, le minéral sont tout un, le microcosme rejoint le macrosmos, l’inanimé fermente pour recracher du vivant. Dans ces tracés sibyllins aux courbes qui se mordent, ces fines nervures gravées par le stylet d’un généticien fou, ce crépi maniaque tavelant toute chose, tout être, et qu’on croit volontiers issu des coups de pioche d’un paysan sur une terre fertile d’où tout va croître, un monde naît. Mieux : un univers. C’est cette architecture en Génèse permanente qui caractérise le travail opiniâtre de Postic, créatrice d’univers.

                            Jean-Pierre Andrevon

Mitch à propos de Swing
Toujours un peu excessif le glogloswingo, sur les épaules du frérot à lui chercher des poux dans la tignasse, puis à faire les yeux doux aux copines en bikinis !! À 5 piges l'oeil pétillait, l’artiste mûrissait, le sans culotte partait à l'assaut de combats impossibles. Dresseur de chien pour faire goal d'une équipe à venir, toréador de chèvres cornues coursées par le chien, confesseur de chats errants, mangeur de poulpe, pécheur d'oursins; amateur de moules (de Bouzigues).
ET PUIS…
Une fulgurance !!! Le Rock en roll. La mère Denis, Fracture. Mort subite. Répétition dans le grenier au plancher aléatoire, les clients affolés en oublient de manger leur cassoulet, se piquent avec leur fourchette prenant leur bras pour des saucisses (de Toulouse). Fallait quitter le piano pour calmer les ardeurs timbalistiques du Pédro.
Et puis voilà !! Les girls à poil, les footballeurs avec Mézy et les crocos de Nîmes Olympique, les rock stars, les chanteurs néo pop, les artistes modestes, les peintres bruts, les jeux de mots, les petites phrases, tout est là et on ADORE !!!
Mitch 2013

Swing parle du Mitch
Quand j'ai connu le Mitch, je devais avoir 2 ou 3 dents, il était vendeur de poules et de pintades sur les marchés d'Arles et de Nîmes; À l'époque, on le surnommait Chocolat à  cause de son teint mais aussi parce qu'il pistachait méchamment, le mitch !!!
Gardien de moules, ouvreur de cinéma qui ferme, chef de haut-fourneau, laveur de vitres sans essuies glace, aubergiste mécène et bienfaiteur pour groupe rocanroll débutant, la trajectoire du Mitch ne devait pas s'arrêter là !
Autodidacte mais néanmoins esthète dans l'âme, le Mitch découpe aujourd’hui les canettes, ramasse la ferraille, découvre la gouache pébeo pour réaliser depuis quelques années des assemblages hétéroclites et jubilatoires, parfois poétiques souvent anecdotiques et trop longtemps cachés !
L'occasion fait le poisson! Le Mitch sera bientôt dans l'aquarium !!!!!!!!!!!
L. Swing Roche 2013

épouser. cracher. cueillir.  j’aime les corps, danser, dehors, dans les arbres, sur les toits, dans les rues. Un contact avec le sol, la terre, le monde, le sacré..
La peinture pour toucher les racines, la gravure m'ancre dans la technique.

 "Le reflet multiple des astres joue la mélodie, et la nature sublunaire danse sur cette musique." Kepler, Harmonices Mundi.

http://etrehumus.blogspot.fr/

Miniatures Officinae

Manon AVRAM et Christine RODÈS
du 27 novembre au 4 décembre à La Poissonnerie
vernissage le mercredi 27 novembre à 18:00
Miniatures Officinae est une production de L’Officina - atelier marseillais de production

Dansem#16 – volet 1 a présenté cet été à la Friche la Belle de Mai l’étape finale de Miniatures Officinae, projet de production artistique et de coopération culturelle autour de l’Amour et L’Autre en Méditerranée, porté depuis 2008 par L’Officina avec 40 artistes et 12 structures partenaires. Dansem#16 – volet 2 joue les prolongations et présente à la galerie La Poissonnerie le dialogue entre les miniatures de Manon Avram et de Christine Rodès. Ces miniatures ont été créées dans le cadre de l’édition du catalogue du projet Miniatures Officinae édité cet été par L’Officina et Indisciplinarte. Pour cet ouvrage, nous avons convié Manon Avram à créer une miniature sous forme d’une série de 13 photos. Christine Rodès, observatrice lors de la présentation des Miniatures au festival Oltrarno (Florence, novembre 2012) puis au Ramallah contemporary dance festival (Ramallah, avril 2013), a été invitée à produire une miniature sous forme de 13 phrases. L’Officina et Indisicplinarte ont proposé une rencontre entre ces deux miniatures, qui rythme le catalogue. Pour Dansem#16 - volet 2, la Galerie la Poissonnerie présente ce dialogue.

Manon AVRAM - D’un commun accord - photographie
Je me suis inspirée d’une des particularités de la Miniature Persane à savoir le lien étroit entre poétique et engagement. Dans mes images, le corps s’inscrit dans un contexte en même temps intime et politique.

Christine RODÈS - Miniature de papier - texte
Corps des villes, villes en danse, danse de mémoire, mémoire d’intervalles, intervalles de pensée, pensée du mouvement, mouvement des mots.

Manon AVRAM
Après une formation en photographie, Manon AVRAM travaille en tant que photographe de plateau (théâtre et danse) et crée durant quatre années des expositions sur la trace de l’homme dans l’espace urbain et l’espace naturel. Suite à une première collaboration avec un vidéaste, elle perçoit la nécessité de confronter la photographie à différents modes d’expressions artistiques, pour lui conférer un autre statut que celui du tableau figé. C’est ainsi qu’elle fonde en 2001 le Collectif KO.com regroupant des artistes du spectacle vivant et des artistes plasticiens, dans un désir de collaboration et d’interaction entre les différentes pratiques. En 2003, elle restructure le collectif en compagnie de danse et mène des projets entre installations vivantes et pièces pour la scène. Des créations qui portent progressivement sur une écriture étroite entre le mouvement et l’image photographique. Elle est à ce jour l’auteur de huit pièces dont une co-écrite avec Fanny Avram. Elle partage sa pratique et ses recherches en menant régulièrement des ateliers et des stages sur la danse et la photographie en France et en Italie, expérimentant des formes plus proches de la performance. Parallèlement à la direction artistique du Collectif KO.com, elle travaille pour la scène et les arts visuels, avec Anne Martin, Bruno Corsini, Franck Pourcel et Emmanuelle Germain.

Christine RODÈS
J’accompagne depuis longtemps l’inscription de la danse dans le champ des arts contemporains par des écrits, des conférences, des ateliers, ou des travaux au sein d’équipes artistiques. Auteur du livre-dvd Bagouet aux éditions La Maison d’à côté, 2010, de textes de catalogues d’artistes (Isa Barbier - livre électronique lulu.com, 2012, Malte Martin/Agrafmobile, éditions de l’Oeil, 2009), de notices sur les chorégraphies de Merce Cunningham dans le Dictionnaire de la Danse (Bordas), j’ai participé en tant que critique aux revues ou magazines - Pour la Danse, Théâtre public, Les Lettres françaises, Hors les Murs, Techniques et architecture, Stradda, La Pensée de midi. À Marseille, j’ai travaillé avec le Groupe Dunes à sa direction de projets, avec Georges Appaix à la dramaturgie de trois créations, à La Surface de divagation de Montaine Chevalier et Elodie Moirenc ainsi qu’à Sur paroles de Geneviève Sorin et Lulla Chourlin. Le sel de ces collaborations est toujours précieux. Avec L’Officina, j’ai suivi les Miniatures à Florence et à Ramallah, écouté la résonance du geste dans les lieux. D’un texte long, j’ai extrait 13 phrases : passage à gué de la mémoire pour une Miniature de papier.

Dansem 2013 //  28 - 29 - 30 aout //  9 novembre > 14 décembre

L’exposition réunit deux cents nouveaux petits formats peints à l'acrylique sur toile et sur carton entoilé.